 |
 |
Plus de 2,4 M$ pour un projet d'infrastructure en
formation professionnelle à la Commission scolaire de Portneuf |
Plan québécois des infrastructures 2015-2025
QUÉBEC, le 19 octobre 2015
Au nom du ministre de l'Éducation, de l'Enseignement supérieur
et de la Recherche et ministre responsable du Loisir et du
Sport, M. François Blais, le député de Portneuf, M. Michel
Matte, a annoncé aujourd'hui l'attribution d'une aide financière
de 2 407 290 $ pour soutenir la réalisation d'un projet
d'infrastructure en formation professionnelle de la Commission
scolaire de Portneuf.
Le projet vise à agrandir de 995 mètres carrés le Centre de
formation de Portneuf, situé à Saint-Raymond, pour y accueillir
les programmes d'études du secteur de la santé qui sont
actuellement offerts au pavillon Saint-Laurent de l'école de la
Saumonière à Donnacona. Il prévoit notamment l'ajout de quatre
classes de dimensions normales, une classe laboratoire
surdimensionnée, des bureaux pour le personnel enseignant ainsi
qu'un laboratoire polyvalent.
« La réalisation de ce projet devrait permettre à la Commission
scolaire d'accroître ses inscriptions dans les programmes
d'études du secteur de la santé et de répondre ainsi à un besoin
de main-d'œuvre confirmé par Emploi-Québec dans la région de la
Capitale-Nationale. Le transfert de ces formations au Centre de
formation de Portneuf, situé à proximité de l'Hôpital régional
de Portneuf, facilitera également l'accès aux stages. En outre,
le projet permettra de pallier un manque d'espace à l'école de
la Saumonière pour accueillir les élèves du secteur. C'est donc
un projet à portée multiple qui sera réalisé », a déclaré M.
Matte.
L'aide financière annoncée aujourd'hui est accordée dans le
cadre de la mesure Ajout ou réaménagement d'espace pour la
formation professionnelle du ministère de l'Éducation, de
l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Prévue au Plan
québécois des infrastructures 2015-2025, cette mesure vise
principalement à augmenter la capacité d'accueil de certains
programmes d'études pour lesquels le nombre annuel de diplômés
ne suffit pas à répondre aux besoins du marché du travail à
l'échelle nationale et à mettre aux normes les installations
servant à la formation pour les rendre plus fonctionnelles et
plus sécuritaires.
« Nous gardons le cap sur notre objectif de favoriser
l'adéquation formation-emploi dans les régions du Québec. Cela
se manifeste notamment par les efforts que nous déployons pour
actualiser les programmes d'études et améliorer la
fonctionnalité des infrastructures en formation professionnelle.
Les élèves seront ainsi outillés pour répondre aux exigences
réelles du domaine d'emploi qu'ils ont choisi », a fait savoir
le ministre Blais.
Levier économique majeur en région, la formation professionnelle
permet une intégration au marché du travail rapide et durable.
Quelque neuf mois après avoir complété leur formation, un peu
plus des trois quarts des titulaires d'un diplôme d'études
professionnelles occupent un emploi et 88 % d'entre eux
travaillent à temps plein.
|
|